Déplier un grain de sable

 

Le poète William Blake nous incitait à voir le monde dans un grain de sable. Pour lui, c’était une position morale qui exigeait de respecter l’infiniment petit comme part essentielle d’un tout immense. Mais nous pouvons aussi déplier une fiction à partir d’un “rien”.

En partant d’un infime qui vous est familier (une poussière qui flotte, un reflet dans un verre de lunettes, une goutte qui tarde à tomber, …), l’atelier vous amène à déplier le monde qu’il révèle.

L’idée, c’est d’introduire peu à peu personnages et événements en conservant le rythme narratif et de lier le tout dans une intrigue spiralaire, mais tendue.

Peut-être utiliserez-vous un refrain, déploierez-vous un secret ou vous inspirerez du William Blake d’Augures de l’innocence, qui laisse éclater sa colère et tonne : un seul oiseau en cage et c’est l’univers entier qui est prisonnier. Comment transposer cela aujourd’hui ? Essentiellement, à partir d’un “rien”, comment réaliser un travelling arrière qui révèle un monde ?

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